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Ah l'éducation nationale ! C'est tout un poème ça, l'éducation nationale !
On éduque la nation ! La nation, vous savez, ce groupe de personne vivant entre les mêmes frontières, qui se distinguent des autres nations
vivant à l'intérieur d'autres frontières. Ben, voui les amis, selon l'enclos ou vous êtes arrivé par les hasards de la génétique animale et de quelques courses aux spermatozoÏdes, on vous donne
d'autres graines à bouffer, c'est bien normal. La culture que ça s'appelle ! Les coutumes, les traditions, quelques règles à la con, issues de morales à la con, donnant des normes et des valeurs
communes.
Tout ça ne pousse pas dans les arbres ! Ca s'apprend ! C'est l'éducation...Ca commence dès la naissance, en milieu famillial et le dressage
continue ensuite à l'école, puis au travail jusqu'à ce que la mort vous sépare...Chez nous, je crois qu'ils appellent nos coutumes à la con, les principes judéo-chrétiens...Si, si, c'est ça le
truc qui vous oblige implicitement à devenir de gros coincés du cul, à vous en vouloir pour tout un tas d'envies naturelles et à avoir une vie de gros con prisonnié de principes de gros con. Vous
avez remarqué, dans judéo-chrétien, il n'y a pas musulman...C'est bien normal, ils n'ont pas encore subit leur quota de deux siècles de racisme estampillé "nation", pour être intégré dans le
cercle...Ben oui, il faut souffrir pour être un bon soldat. Après, ca nous fera pas une révolution des moeurs non plus, ce que semble craindre les gros réactionnaires racistes, agglomérat de
merde obligatoire dans toute nation qui se respecte. L'islam, c'est aussi une religion, un truc sensé inculquer des principes à la con de gros coincés du cul, pour que les moutons soient bien
gardés, rien de nouveau donc...
Mais revenons à nos moutons, justement ! L'éducation nationale, le dressage national. Le dressage, que diable ! Quel terme inadéquat pour une
si belle chose que l'éducation de nos enfants ! L'autre jour, j'ai eu une conversation sur les chevaux. Vous savez, les chevaux, ce gros animal à quatre pattes que l'on dresse à se coltiner des
singes sur le dos, pour qu'ils les dirigent en leur tirant des cordes dans la gueule. J'adore les gens qui font du cheval en racontant qu'ils aiment les chevaux plus que tout. C'est vrai, ça
c'est du typique de la culture bourgeoise...Oui, l'équitation, vu le prix que ça coute, c'est réservé aux gros bourges, sauf rares exceptions. Depuis toujours d'ailleurs, la possession de chevaux
révèle la hauteur de son statut social. Dans les armées, la populace était en première ligne, les pieds dans la boue, obéïssant aux riches en cheval à l'abri derrière. Le bourgeois, c'est très
colonialiste, inquisitorial, il faut se plier aux règles du bourgeois, le non bourgeois est une sorte de barbare, qui se doit d'être dressé pour devenir digne de cotoyer le bourgeois, même de
loin, à l'intérieur d'une nation, par exemple. Dans sa relation bourgeois-cheval, c'est un peu pareil..Ce qui interesse le bourgeois, même s'il crit à qui veut l'entendre son amour de l'animal,
c'est le pouvoir qu'il a dessus. S'il aimait vraiment le cheval, il lui foutrait la paix, le laisserait à l'état sauvage et rien d'autre. Je ne sait pas si vous êtes au courant, mais avant de
rencontrer l'homme, le cheval vivait très bien en liberté. C'est pareil pour le chien, le chat, la vache, la poule, enfin bref, pour toutes ces pauvres bêtes qu'on a domestiqué, qu'on a su rendre
dépendente de nous. Si ces animaux nous aiment, admettons, c'est qu'ils y sont bien obligé. Et voilà le rapport à l'amour de notre belle société, tu m'étonne que les gens tirent la tronche ! Tu
choisis, dominant ou soumis ? Quelle subtilité dans les rapports à l'autre ! Le manichéïsme, un bon truc inventé pour les veaux, puisqu'on parle d'animaux...Les bons, les mauvais, les gentils,
les méchants, l'axe du mal, les américains...En ce moment, on nous dit qu'en Syrie, Bachar El Assad c'est le méchant...Ce sont les américains, les français, les médias qui disent ça à tue tête.
Disont que du coup, je me méfie un peu. Et si nous étions manipulé (là, il faudrait une musique de suspens...). Pour savoir la vérité, il faudrait que j'aille en Syrie, mais j'ai pas envie,
alors, dans le doute, on va dire que je ne sais foutrement rien de ce qui peut bien se passer en Syrie...D'autres diront qu'ils savent, parce qu'ils ont regardé les infos...Chacun pense bien ce
qu'il veut...Ce qui fait que je suis libre de penser que ceux qui croient ce que les médias leur dise sont de gros cons...
Dans notre belle nation, l'éducation nationale, tout le monde y passe, sauf rares exceptions...Mais très rares ! Enfin de moins en moins avec
les écoles privées de plus en plus à la mode...Enfin, ces écoles là, sont soumises à des programmes communs de l'éducation nationale, il me semble. Oui, les écoles privées, ça se paye, donc là
aussi, ce sont les bourges qui y vont. L'éducation nationale, à la base, c'est sensé, selon la propagande qui s'y rapporte, promouvoir l'égalité des chances entre les élèves riches et les élèves
pauvres, regroupés au même endroit avec le même enseignement...Sauf que, sauf rares exceptions, même dans l'enseignement public, les bourges ne vont pas dans les mêmes écoles que les plus
pauvres...Parcequ'ils n'habitent pas aux mêmes endroits. A l'école du quartier, il y a les gamins du quartier, au lycée Henri IV, il y a les gamins du secteur dont les parents sont capables de se
payer un 4 pièce au centre de Paris...Du coup, à Henri IV, les résultats sont meilleurs, parce que les gosses ont accès à des cours privés si besoin, parce que les parents peuvent aider leurs
gosses à faire leurs devoirs, parce que si les parents sont absents, une nounou pourra toujours les encadrer, parce que les gamins ont moins souvent à gérer une mère qui crève d'overdose devant
eux (c'est un exemple que j'ai eu l'occasion de voir paer moi même en ZEP (Zone d'Education Prioritaire, école de quartier))...L'argent ne fait ni le bonheur, ni les capactités d'apprentissage,
mais enfin bon, quand on grandi dans de meilleures conditions matérielles, ont a quand même plus de chance de réussir. Et puis, l'éducation nationale, c'est du dressage aux codes de la caste
dominante, aux règles, normes et valeurs des bourgeois. Dans ce contexte, c'est sure que si on est issu de ce milieu social, on s'adaptera plus facilement...
Mais qu'importe les lieux de l'éducation nationale, ce sont toujours les mêmes qui la font. Ces gens là, c'est le personnel encadrant, profs,
directeur, CPE...Ceux qui ont à faire aux élèves, leur transmettent leur savoir, leurs codes, leurs règles...Eux, ce sont tous les mêmes, le même genre de personne socialement parlant, sauf rares
exceptions. J'exagère ? A peine...Faites le test, allez à une soirée chez des potes d'un profs. Vous avez de grandes chances que 4 personnes sur 5 dans cette soirée soit profs...Normal, on
fréquente souvent ses potes de boulot, vu qu'on y passe le plus clair de son temps...(Un peu moins pour les profs que pour le reste de la population qui travaille, mais quand même...). Amusez
vous à demander à ces profs de lever la main s'ils ont quelqu'un de prof dans leur famille, ou même carrément si au moins l'un de leur parent est prof...Vous aurez de grandes chances de
constater, que sauf rares exceptions, il lèveront tous la main. Reproduction sociale, quand tu nous tien ! C'est pareil pour les fils d'ouvirers qui finissent ouvrier, ou employer, mais c'est
plsu du subit, sauf rares exceptions. En même temps, les nouveaux riches, ceux qui ont gravi l'echelle sociale durant leur existence, sont, sauf rares excéption, à flinguer...Et oui, quand on ne
fait pas parti de la caste par le droit du sang, on a tout à prouver et des habitudes à prendre ce qui, sauf rares exceptions, à tendance à transformer un homme en un gros connard (ou une femme
en une grosse connasse, cela va de soi...).
Donc en voilà des gens, les encadrants de l'éducation nationale, qui ont passé, toute leur vie à l'école. Ils étaient élèves, avec des parents
profs, ou au moins de la fonction publique, puis ils ont fait des études, puis sont devenus profs. La plupart n'ont jamais travaillé en dehors de l'éducation nationale. Il a pu arriver à certains
de faire des petits boulots, mais là encore, 4 fois sur 5, c'était à l'éducation nationale, comme pion par exemple, ou encore à une bibliothèque de fac, ou dans un secrétariat de fac...Certains
profs ont bossé hors éducation nationale ou université durant leur existance, mais vraiment pas beaucoup...C'est un peu con parce que la plupart du temps, ce sont eux qui se prononceront quant-à
l'orientation des élèves, en conseillant des boulots qui ne sont pas forcément prof. Dans ce cas la, je dirais qu'ils parlent de ce qu'ils ne connaissent pas...Et de moins en moins d'ailleur,
puisqu'il devient quasi impossible de bosser en même temps qu'une formation professorale...Du coup les profs seront de plus en plus des gens n'ayant pas besoin de financer eux même leurs études,
donc des étudiants ayant une famille qui a les moyens matériels de financer leurs études...Les mêmes viendront, une fois devenu prof, donner des conseils sur le boulot ou la vie à des élèves qui
les écouteront et donneront du crédit à ce qu'ils disent, pusiqu'ils sont profs et qu'ils ont forcément raison...
En voilà des absurdités, du moins, des choses qui paraissent absurdes. Une caste professorale à la rencontre de gens de tous milieux au sein de
la belle institution de l'éducation nationale. L'idée peut paraître sympa aux premiers abords...Le mélange des classes dans une formation commune, de l'intégration sociale en veux tu en
voilà...Oui, l'intégration obligatoire à des valeurs de merde, d'une classe bourgeoise dominante, colonisant les esprit de ses valeurs, légitimant la façon scandaleuse dont la société fonctionne,
en faisant fonctionner cette belle institution éducative obligatoire, selon les mêmes principes. Ici on apprendra la hierarchie, la concurrence, la soumission au modèle dominant...Ici, on
apprendra à devenir un mouton qui bosse 35 heures par semaines pour quelque chose qu'il ne comprend pas et pour lequel il n'a aucun intérêt. L'éducation nationale n'est pas faite pour ouvrir les
esprits, donner envie d'apprendre de nouvelles choses, faire grandir..Non, elle est là dans le seul but de conditionner, de mettre en rayon, d'ordonner la populace, de voir qui l'on adoube et qui
l'on exclu...Une institution de conditionnement menée par les plus beaux modèles de personnes conditionné, des professionnels du conditionnement social de père en fils, les encadrants, les profs
et tous leurs acolytes (sauf rares exception, cela va de soi...).
Je suis passé comme tous le monde dans cette institution de merde, je vis comme tous le monde dans ce monde de merde, j'ai une assurance
logement, je paye la TVA, j'ai un compte en banque, parce que j'y suis obligé par un système totalitaire. Je contribue, rien qu'en respirant, à la fonte de la banquise, au travail à la chaine de
gosses en Chine, à des millions de morts de famine en Afrique, rien qu'en vivant, parce que j'y suis bien obligé par un système totalitaire. L'éducation nationale est une arme de propagande
essentielle pour ce système, tout comme le sont les médias.
Je dis ça, ça ne sert pas à grand chose, il faudrait que j'arrive à faire dire ça à Michel Drucker...Mais comment le convaincre ? Je pense
qu'on devrait tous lui envoyer une lettre et lui dire...