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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 13:35

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Les pieds dans la prairie et les palmes dans la neige
c'est toi au paradis, moi au cœur de l'hiver
et même si tu voulais, je viendrais pas avec toi
contempler la candeur, le miel je n'aime pas ça

A donner des images à manger aux cochons
contempler l'éternel qu'ils n'ont qu'à l'horizon
à la chaleur du rêve j'y oppose ma raison
peut-être pas la meilleure, devant l'image je met le son

pour mieux me faire comprendre de ceux que l'art nomme les cons
et que je nomme les masses manipulées à foison
le canard dans la neige est peut-être moins heureux
a pester privilèges de ceux qui gardent pour eux

les moyens de s'accomplir vers vie plus apaisée
qui mène vers les prairies, se baladeront tes deux pieds
pas les miens ni des autres ou l'on est il fait froid
quand toi tu vagabonde, nous, on ne demande qu'un toit. 

26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 13:30

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Un genre de "dormeur du val"


J'ai vu de fleurs sur un par terre bleuté
des anges dans les flammes venues me consumer
consommer dans la masse du métal encastré
je tombe dans la mélasse des rêves qui sont passés


dans la tête ces images, mes sinistres pensées
se mêlent en ces pétales, flétrissent au temps qu'il fait
orage abat son voile, éclairs illuminaient
les détails de ce drame qui joue les juges de paix


Dans la mêlée le mole à l'obus aplatissait
l'expression des visages, les plaques d'identité
tout ce qu'ils ont dans la tête, la moitié à côté
mais reste dans leur yeux fleurs et par terre bleuté.

25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 01:05

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Langue de vipère et langue de pute
langue bien pendue puis langue dans le cul
lèchent goulument les langues fourchues
salive amer langage soutenu
les langues tournées sept fois dans la bouche
Nous empêchent d'avoir nos langues qui se touchent

Mais à ne pas savoir les langues étrangères
on peut vite finir la langue à l'envers
qui sort par la gorge comme en Colombie
font de belles cravates quand la langue est sortie
fallait pas se mouiller comme la langue de jack
il a tout gardé la langue la cravate
sa langue se délie quand plus personne n'est là
et quand il est de sortie nous fait de la langue de bois

21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 01:25

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Texte issu de l'atelier d'écriture de la Maison Mimir, 18 rue prechter, tous les lundis, de 18h30 à 20h30

link

 

La démocartie, le pouvoir du peuple qui se libère du joug des oligarques

La démocratie, le pouvoir des oligarques de faire croire que le peuple gouverne

le peuple gouverne sans l'information nécéssaire pour le faire

 

informations possédées d'eux

donnent des indices trop peu nombreux

pour savoir mais assez pour bien faire croire

au libre accès de la culture

politique...

 

 

La démocratie, domination des masses

permanente, lente agonie de toute révolte

avènement de frustrations de ne pas pouvoir

se révolter légitimement de l'opression

 

Sédentaristation des masses

dans leur univers quotidien

empêche de voir plus loin que la maison

dans laquelle ils sont enfermés

prison doré si bien qu'ils ne demandent qu'à y rester

dans leur démocratie bien aise

est celui qui se dirige sagement vers la falaise

Vas y peuple libre de démocratie

mais c'est pas toi qui conduit le train

mais c'est toi qui tombe à la fin...

...

19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 22:37

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Mes besoins sont tels

qu'ils divaguent telle une montgolfière qui parcourerait le monde à la recherhce d'une épingle dans les nuages qui vont et viennent sans se soucier du ciel qui les porte

 

Mes besoins sont tels

qu'ils naviguent au delà des hauteurs abyssales du puit sans fond qui me sert de globe oculaire dont la base est moulée sur des coussins en cuir vachette

 

mes besoins sont tels

qu'ils englobent l'ensemble de ma cacahuète de sucre bruni par une cuisson trop forte, asphyxiée par un film plastique que l'on trouve à la foire

 

Mes besoins sont tels

qu'ils me font aller aussi loin que la presse à métaux me le permet sans que je n'abime les faux plafonds dont l'expédition parait imminente à mes yeux

 

Mes besoins sont tels

qu'ils pondent en moi des oeufs de cafards dont la reproduction se fait bien plus rapidement que celle de mes cellules souches en mal de neurone

 

Mes besoins sont tels

qu'ils ont fait cesser toute logique rationnelle de ma pensée pour me faire faire n'importe quoi pourvu que j'achète le dernier article à la mode pendant les soldes d'hiver

 

Mes besoins sont tels

qu'un jour on finira par me faire vendre mon pénis à moi même paniquant à l'idée qu'il ne me reste plus rien pour confectionner mon hot dog quotidien

 

Mes besoins sont tel

qu'ils sont devenus moi et que le reste de mon corps à totalement cessé d'exister, acculturé par l'addiction post consommatoire de mon âme qui s'est transformé en ticket de caisse.

 

Mes besoins me privent d'envie mais je n'ai plus l'envie de m'en priver

mes besoins me privent de vie mais sans eux je n'ai plus de raison...d'exister

13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 23:29

Elle était là, plantée devant moi

pendue dessous un bout de tissus

recouvrant des boutons

semblant montrer à quel point

le fait de les voir pourrait

insulter mon regard innocent

Ignorant les concepts de classes sociales

 

Comme ma langue bien pendue

elle parlait sans mot dire

exprimait une différence

avec moi qui en fut dépourvu

Il y avait les avec et les sans

 

Pourtant entourant leur cou

elle est une invitation

comme la languette du flamby

elle invite à tirer dessus

pour voir s'écouler le caramel

sucré de la pâleur d'un flanc

mou, sans angle, sans saveurs...

 

(Texte issu de l'atelier d'écriture de la maison Mimir, de 18h à 20h30, tous les lundi, 18 rue Prechter Strasbourg)

7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 16:01

Innocence, du sanscrit de l'érrance

de l'âme qui ne sut se méfier

de la contagieuse culpabilité

sentiments de honte, de ranqueur et jalousie maladive

la possession est venu s'emparer de moi

car je n'avais pas mis de barrière

anarchiste que je suis

ils sont venus piétiner mon jardin

pour en faire un terrain de chasse pour sanglier

tel qu'on y voit plus les trous des taupiers

menant à mes rêves enfouis

un sol labouré des haines extérieures ayant pris leur place

Et je suis parti à la recherche de ce qui disparu ce jour là

cette innocence en errance, du sanscrit pour mes sens

je cherche du vent et trouverais du vide

jusqu'à ce qu'enfin je me décide

à replanter les rosiers de la vie...

7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:46

Un texte issu de l'atelier d'écriture de la Maison Mimir, 18 rue Prechter (Strasbourg), le lundi de 18h30 à 20h30.

 

Dans la grande casserole de la vie, des millions de nouilles se sont noyées dans la grande cuve de l'asservissement.

Bouillies les bactéries, pasteurisées, desinfectées de tout ce qui donnerait envie de sauter par dessus la cuisinière...

Une fois bien calibrées, les idées bien cuites, les nouilles suivront leur parcours normé vers la belle assiette ou elles finiront leur vie.

Bien beurrées, elles glisseront mieux vers les estomacs des oligarques et deviendront leur merde, des merdes d'oligarques...voilà ce que sont les nouilles au final, avec du beurre, elles y arrivent plus vite c'est tout...

7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:39

Texte issu de l'atelier d'écriture de la maison Mimir que j'anime tous les lundi, de 18h30 à 20h30, 18 rue prechter, Strasbourg. link

 

Une clémentine, une banane plantin et un haricot sont sur un bateau mais il n'y a d'eau pour personne donc, personne n'y tombe, Tous restent asséchés, séchés sans gout et s'éffritent en se frottant les uns aux autres...et tous finissent en miettes informes et forment ensemble la sédimentation des couches de monotone cachant le monotone d'avant pour que tous marchent sur un sol lisse et ne glissent pas sur les aspérités orgasmiques de ce qui diffère...

7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:24

Voici un texte venu tout droit de l'atelier d'écriture de la maison Mimir que j'anime : link

 

Un texte en hommage au fruit venu du chaud, se faisant bouffer dans le froid par des gens sans gouts...

 

Clémentine, la princesse qui sent la sueur,

tu as échaudé la chaleur vermine

des sensations nazales

qui me sont venus de toi

 

famine des bonnes odeurs

machine à mauvaises vapeurs

neurotoxiques

on te sent jusqu'en Palestine

 

Usine à gaz

qui traverse les murs de Berlins actuels

Clémentine, pour toi

c'est pas la St Nicolas

et tes odeurs de chocolat

qui t'accompagnent et qui m'enivrent

tes vomissements fécaloïdes

que t'évacuent par la parole

ont fait que quand tu dis de la merde

c'est souvent que tu sent la même chose.

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