23 janvier 2012
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Sur le sujet :
Le partage : definition
Gustavson's project 10 : Honnêteté et transparence
Solidaire :
Solidaire, c'est censé être l'inverse d'égoïste. Lorsque l'on est solidaire, on ne laisse pas son prochain dans la mouise. La notion de solidarité renvoie au partage de celui qui a plus, envers
celui qui a moins, par solidarité, histoire de ne pas laisser crever son prochain sur place. Se montrer solidaire envers quelqu'un, est aussi le soutenir dans ses actions : un ministre se
solidarise de son gouvernement et évitera de le critiquer, même s'il n'est pas toujours en accord avec des décisions d'autres ministères. La solidarité engage à soutenir un mouvement sans le
contrecarrer, mais si le mouvement dit évolue, la solidarité peut emprisonner dans le contrat tacite de solidarité que l'on a pris lorsque ce mouvement nous correspondait. A ce moment là, il
convient de se désolidariser.
La solidarité, c'est gentil, après tout dépend d'avec qui on est gentil, ou solidaire. On peut tout aussi bien être solidaire d'un groupuscule nazi, que d'un mouvement plus humaniste. La
solidarité représente l'entre aide au sein d'un groupe, aussi large le groupe soit-il. Ce groupe peut être une famille, une patrie, l'humanité, l'ensemble des espèces vivantes sur terre, ou
encore le groupe des amateurs de fromage à croute dure affinée plus de 3 ans en cave. Bref, la solidarité, tout seul sans rien derrière, ça ne veut pas dire grand chose...Par contre, on peut
allègrement se servir de ce terme pour une bonne communication publicitaire sur soit ou un truc qu'on fait. S'affirmer comme solidaire, ça donne quand même un putain de style ! La question est,
peut-on être solidaire de sa propre image ?
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Sur le sujet :
Gustavson's project 10 : Honnêteté et transparence
Le partage :
Partage, quel beau mot le partage, c'est beau de partager, on se souvient de Jesus qui a rompu le pain pour le partager à ses fidèles disciples...
On s'en fait plein, des fausses idées sur la nature aimable du partage..Le partage, ça peut être gentil, tout dépend de qui partage, pourquoi et comment. On peut tout aussi bien partager une
bonne idée qu'une maladie sexuellement transmissible (MST), un héritage que des dettes...Le partage peut être équitable ou au contraire inégalement réparti...Disons que le partage, ça ne veut
rien dire d'autre que le fait de répartir entre plusieurs personnes, la somme des parts d'un gâteau.
Mais l'étymologie du terme partage ne dit pas si la taille des parts est la même, si les ingrédients sont également répartis dans le gâteau, ou encore à l'aide de quelle recette on l'a
confectionné. Bref, fonder quelque chose sur le partage, ne permet en rien de préciser ce que l'on fait.
Le partage n'est pas une valeur, c'est une division d'un tout, ou encore l'échange d'un bien matériel ou immatériel passant d'une main à une autre. Si l'on s'affirme sur le partage, on s'affirme
sur pas grand chose. Le partage seul, ne renseigne en rien sur les intentions de ceux qui veulent partager et sur la manière dont ils veulent que le partage soit fait.
Aujourd'hui, le partage est un mot que l'on affirme comme une valeur et qui sert bien souvent de slogan publicitaire, valant comme argument d'autorité sur le fait qu'on aurait de bonnes
intentions.
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